Histoire de l’Abbaye de Saint-Rambert
L’Abbaye ancienne
Sa fondation
Au Ve siècle, Domitien fonde au-dessus de Brebonna, un ermitage qui devient un monastère dédié à Saint-Genès. Vers 680, Ragnebert, noble mérovingien, fils de Ratbert, duc de Neustrie, exilé dans le Bugey, est assassiné au bord du Brevon sur les ordres d’Ebroïn, maire du palais. Enseveli au monastère, « canonisé » par la dévotion populaire, il devient saint Rambert. Dès le IXe siècle, l’Abbaye et le bourg portent son nom.
Témoignages historiques
Dans une bulle de 1191, le pape Célestin III confirme l’Abbaye de Saint-Rambert et toutes ses possessions. En 1196, l’abbé Reinier conclut un accord avec Thomas, comte de Savoie. En échange de sa protection, il lui cède le château de Cornillon édifié par l’Abbaye à une époque indéterminée. La région devient savoyarde. L’abbé Louis Mareschai (1438-1481) est le grand restaurateur de l’Abbaye, de l’église paroissiale et de l’ermitage ; son blason se retrouve en plusieurs lieux.
La fin de l’Abbaye à l’époque révolutionnaire
L’Abbaye est laïcisée en 1788 et détruite en 1792-1793 ; son domaine morcelé est vendu comme biens nationaux.